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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:18
Chose promise et voilà qui est fait, un petit lien vers un blog formidable, bonne continuation à vous.

http://www.nicolaslizier.com/
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 15:21

Je vous présente ROSETTE, hier en chinant je suis tombée en admiration devant ce mannequin en fer peint en rose. J'ai pu l'acquérir pour la modique somme de 2,00 €uros, pas de quoi la laisser sur son stand. C'est ma nièce de 6 ans qui l'a baptisée ROSETTE, et oui normal elle est rose ! Ce matin nous l'avons habillée et c'est elle qui maintenant me servira pour vous présenter mes colliers.
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 18:45

 


Non, je ne suis pas fou ! disait la vague à l’âme
je suis juste surpris d’avoir goûté en vain
votre féminité, mais dites-moi madame
soyons organisés, séparons-nous enfin !

  L’âme au corps impatient rétorqua au miracle
  Rassurez-vous ami, je suis bien masculin

  La vague liquéfiée croyant voir un oracle
dît qu’il fut singulier de se couper du lien

et c’est en se jetant du sommet d’un pinacle
que l’accord se brisa, l’osmose disparût
de ce cerveau liquide, bienheureuse débacle
Leur sort ainsi permît l’usufruit défendu


Isaac Lerutan, 2008

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 00:20


Saint-Didier Ramasse tout dans son devantier
Saint Didier de Langres
Qui sème les haricots à la Saint Didier les récolte par poignées

A la Saint-Didier, soleil orgueilleux, nous annonce un été joyeux.
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 13:38
A une fleur

Que me veux-tu, chère fleurette,
Aimable et charmant souvenir ?
Demi-morte et demi-coquette,
Jusqu’à moi qui te fait venir ?


Sous ce cachet enveloppée,
Tu viens de faire un long chemin.
Qu’as-tu vu ? que t’a dit la main
Qui sur le buisson t’a coupée ?


N’es-tu qu’une herbe desséchée
Qui vient achever de mourir ?
Ou ton sein, prêt à refleurir,
Renferme-t-il une pensée ?


Ta fleur, hélas ! a la blancheur
De la désolante innocence ;
Mais de la craintive espérance
Ta feuille porte la couleur.


As-tu pour moi quelque message ?
Tu peux parler, je suis discret.
Ta verdure est-elle un secret ?
Ton parfum est-il un langage ?


S’il en est ainsi, parle bas,
Mystérieuse messagère ;
S’il n’en est rien, ne réponds pas ;
Dors sur mon coeur, fraîche et légère.


Je connais trop bien cette main,
Pleine de grâce et de caprice,
Qui d’un brin de fil souple et fin
A noué ton pâle calice.


Cette main-là, petite fleur,
Ni Phidias ni Praxitèle
N’en auraient pu trouver la soeur
Qu’en prenant Vénus pour modèle.


Elle est blanche, elle est douce et belle,
Franche, dit-on, et plus encor ;
A qui saurait s’emparer d’elle
Elle peut ouvrir un trésor.


Mais elle est sage, elle est sévère ;
Quelque mal pourrait m’arriver.
Fleurette, craignons sa colère.
Ne dis rien, laisse-moi rêver.


Alfred de Musset, Poésies nouvelles


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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 11:52
Je mourrais de plaisir…
  Je mourrais de plaisir voyant par ces bocages

Les arbres enlacés de lierres épars,
Et la lambruche errante en mille et mille parts
Ès aubépins fleuris près des roses sauvages.


  Je mourrais de plaisir oyant les doux langages
Des huppes, et coucous, et des ramiers rouards
Sur le haut d’un futeau bec en bec frétillards,
Et des tourtres aussi voyant les mariages.


  Je mourrais de plaisir voyant en ces beaux mois
Sortir de bon matin les chevreuils hors des bois,
Et de voir frétiller dans le ciel l’alouette.


  Je mourrais de plaisir, où je meurs de souci,
Ne voyant point les yeux d’une que je souhaite
Seule, une heure en mes bras en ce bocage ici.


Pierre de Ronsard

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 17:42
 LES BIJOUX

 La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

  Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

  Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

  Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

  Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

  S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.

  Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

  Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

Charles BAUDELAIRE recueil : Les fleurs du mal
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 22:30
Toutes les photos de ce blog ont été prises par mes soins, je les laisse à disposition à   condition qu'elles me soient demandées préalablement. Merci de votre compréhension.
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 22:24


La Fôret


Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestiges de mon cœur ! je crois voir s'exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes vœux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D'autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.


François-René de Chateaubriand (poète romantique français)
ce poème provient
des “Tableaux de la Nature
“, un recueil  de poésie publié en 1829.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 18:53
Les genêts

  Les genêts, doucement balancés par la brise,
Sur les vastes plateaux font une boule d'or ;
Et tandis que le pâtre à leur ombre s'endort,
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise ;


  Cette fleur qui le fait rêver d'amour, le soir,
Quand il roule du haut des monts vers les étables,
Et qu'il croise en chemin les grands boeufs vénérables
Dont les doux beuglements appellent l'abreuvoir ;

  Cette fleur toute d'or, de lumière et de soie,
En papillons posée au bout des brins menus,
Et dont les lourds parfums semblent être venus
De la plage lointaine où le soleil se noie...


  Certes, j'aime les prés où chantent les grillons,
Et la vigne pendue aux flancs de la colline,
Et les champs de bleuets sur qui le blé s'incline,
Comme sur des yeux bleus tombent des cheveux blonds.

  Mais je préfère aux prés fleuris, aux grasses plaines,
Aux coteaux où la vigne étend ses pampres verts,
Les sauvages sommets de genêts recouverts,
Qui font au vent d'été de si fauves haleines.

  Vous en souvenez-vous, genêts de mon pays,

Des petits écoliers aux cheveux en broussailles
Qui s'enfonçaient sous vos rameaux comme des cailles,
Troublant dans leur sommeil les lapins ébahis ?

  Comme l'herbe était fraîche à l'abri de vos tiges !
Comme on s'y trouvait bien, sur le dos allongé,
Dans le thym qui faisait, aux sauges mélangé,
Un parfum enivrant à donner des vertiges !

  Et quelle émotion lorsqu'un léger froufrou
Annonçait la fauvette apportant la pâture,
Et qu'en bien l'épiant on trouvait d'aventure
Son nid plein d'oiseaux nus et qui tendaient le cou !

  Quel bonheur, quand le givre avait garni de perles
Vos fins rameaux émus qui sifflaient dans le vent,
- Précoces braconniers, - de revenir souvent
Tendre en vos corridors des lacets pour les merles

  Mais il fallut quitter les genêts et les monts,
S'en aller au collège étudier des livres,
Et sentir, loin de l'air natal qui vous rend ivres,
S'engourdir ses jarrets et siffler ses poumons ;

  Passer de longs hivers dans des salles bien closes,
A regarder la neige à travers les carreaux,
Éternuant dans des auteurs petits et gros,
Et soupirant après les oiseaux et les roses ;

  Et, l'été, se haussant sur son banc d'écolier,
Comme un forçat qui, tout en ramant, tend sa chaîne,
Pour sentir si le vent de la lande prochaine
Ne vous apporte pas le parfum familier.


  Enfin, la grille s'ouvre ! on retourne au village ;
Ainsi que les genêts notre âme est tout en fleurs,
Et dans les houx remplis de vieux merles siffleurs,
On sent un air plus pur qui vous souffle au visage.

  On retrouve l'enfant blonde avec qui cent fois
On a jadis couru la forêt et la lande ;
Elle n'a point changé, - sinon qu'elle est plus grande,
Que ses yeux sont plus doux et plus douce sa voix.

  " Revenons aux genêts ! - Je le veux bien ? " dit-elle.
Et l'on va côte à côte, en causant, tout troublés
Par le souffle inconnu qui passe sur les blés,
Par le chant d'une source ou par le bruit d'une aile.

  Les genêts ont grandi, mais pourtant moins que nous ;
Il faut nous bien baisser pour passer sous leurs branches,
Encore accroche-t-elle un peu ses coiffes blanches ;
Quant à moi, je me mets simplement à genoux.

  Et nous parlons des temps lointains, des courses folles,
Des nids ravis ensemble, et de ces riens charmants
Qui paraissent toujours si beaux aux coeurs aimants
Parce que les regards soulignent les paroles.

  Puis le silence ; puis la rougeur des aveux,
Et le sein qui palpite, et la main qui tressaille,
Au loin un tendre appel de ramier ou de caille...
Comme le serpolet sent bon dans les cheveux !

  Et les fleurs des genêts nous font un diadème ;
Et, par l'écartement des branches, haut dans l'air.
Paraît comme un point noir l'alouette au chant clair
Qui, de l'azur, bénit le coin d'ombre où l'on aime !...

  Ah ! de ces jours lointains, si lointains et si doux,
De ces jours dont un seul vaut une vie entière,
- Et de la blonde enfant qui dort au cimetière, -
Genêts de mon pays, vous en souvenez-vous ?

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  • : Un Matin à la Campagne
  • : Présentation d'un univers de bijoux et d'accessoires sobres mais souvent déjantés. Vous trouverez également sur ce blog quelques objets de collection,ma vie, ce qui m'intéresse,mes coups de gueule, les choses qui me tiennent à coeur. Bonne visite à vous toutes et à vous tous.
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  • Aime les bijoux et accessoires décalés,créer, l'art en général, les chansons à texte, chiner...et tant de choses encore !!!
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Bonne journée à vous toutes et à vous tous. Et bonne création.

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